LES 50 LIEUX LES PLUS FANTOMATIQUES DU GLOBE.

31 – Le village de Oradour-sur-Glane dans le Limousin (France) Après le massacre de sa population en 44, le village a été reconstruit plus loin

Par OWENMEANY
Mer 1 Avr 2015 - 10:54

45°55'53.53"N  1° 2'5.10"E





SOUVENONS NOUS de ce 10 juin 1944...REMEMBER:


Les Allemands ont été attaqués dans les jours précédents par les maquisards qui veulent freiner leur remontée vers la Normandie où les Alliés viennent de débarquer. En guise de représailles, le général Lammerding ordonne à la compagnie de détruire Oradour-sur-Glane. La compagnie SS compte environ 120 hommes qui se sont déjà illustrés en Russie dans l'extermination des populations civiles.



En début d'après-midi, le bourg est cerné et la population rassemblée sur le champ de foire sous le prétexte d'une vérification d'identité,
les SS vont chercher les enfants dans les écoles, les paysans dans leurs fermes, les invalides dans leurs appartements.

Les SS agissent dans le calme et la population s'exécute sans broncher, surprise et sans trop d'inquiétude: on n'a jamais vu un SS et mis à part quelques hommes du village très actifs dans la resistance, le village est tranquille.


Les hommes sont séparés des femmes et des enfants. Ils sont divisés en six groupes et enfermés dans des granges, sous la menace de mitraillettes. Vers 16 heures, les SS tirent des rafales et tuent sommairement les malheureux en quelques secondes. Puis ils mettent le feu aux granges bourrées de foin et de paille où gisent les cadavres et des survivants aux balles. Certains périront brulés vifs.

Pendant ce temps, les femmes et les enfants sont enfermés dans l'église et des SS y déposent une caisse d'explosifs et de la paille.
L'explosion (qui devait ensevellir vivants femmes et enfants ) échoue, mais le feu se déclare facilement , la porte ayant bien entendu été condamnée par les SS.
Avant même que le feu tue, et pour s'assurer de l'extermination de tous les occupants, les SS leur tirent dessus.


Leur forfait accompli, les SS ont ensuite passé le village au peigne fin, allant executer les quelques habitants qui s'étaient calfeutrés chez eux: des invalides pour la plupart, puis ils pillent le village et y mettent le feu. l'incendier, ils laissent 642 victimes. Parmi elles 246 femmes et 207 enfants, dont 6 de moins de 6 mois, brûlés dans l'église.

Oradour-sur-Glane est devenu en Europe occidentale le symbole de la barbarie nazie.
Je serais curieux d'avoir l'avis de Chantale, savoir si ce lieu est connu au Québec.

Le village sera reconstruit à côté des ruines. L'endroit sera reconnu monument historique et accueille de nombreux touristes, qui viennent se recueillir en parcourant les ruines bien entretenues.
Un mémorial a été construit qui permet de découvrir en images le tragique destin de ce petit village.

45°55'42.80"N  1° 2'7.08"E




Avec SV, on n'entre pas dans le site (comme à Pompéi), mais en longeant le site , depuis la route, on aperçoit les ruines.
Ici, l'entrée du site:
45°55'41.81"N  1° 2'26.18"E

45°55'41.22"N  1° 2'19.84"E

wikipédia

8 – Le parc abandonné de Wonderland (Chine)

Par La Baronne
Jeu 2 Avr 2015 - 16:03

40°14'2.87"N 116° 9'53.17"E



Ce parc d'attractions abandonné devait être le plus grand d'Asie.


SOURCE

Sa construction fut commencé en 1998 et arrêté la même année suite à des problèmes financiers avec les officiels locaux.


Les entrepreneurs du site ont voulu reprendre le chantier 10 ans plus tard, en vain. La zone est coiffée d'un château déplumé



et de plusieurs bâtiments d'inspiration médiévale.


Récupéré au fil du temps par des agriculteurs locaux pour cultiver la terre entre les bâtiments, le parc a été démolis en 2013.

Le site devrait accueillir à terme un centre commercial ou un musée. Le château, quant à lui, est toujours présent et n'a pas été rasé. Les paysans continuent d'exploiter la terre autour du château.

45 – Sewell, l’ancienne exploitation de cuivre (Chili) Cette ancienne ville minière a été inscrite en 2006 sur la liste du patrimoine mondial

Par thecloclo81
Mar 7 Avr 2015 -

Au Chili, à 150 km au sud de Santiago du Chili, il y a un village minier appelé Sewell unique au monde. Il a été déclaré en 2006 patrimoine de l'humanité par L'UNESCO, en hommage à la richesse et à la singularité du patrimoine urbain et industriel chilien. Il est construit dans un endroit isolé et austère, en pleine montagne, à 2000 m d'altitude dans la Cordillère des Andes et il a attiré les mineurs dans les années 1905. On l'appelle aussi la " ville des escaliers", car il y a une dénivellation incroyable. L'activité minière a attiré des familles de travailleurs jusque dans les années 70, mais la dureté de l'endroit a fait fuir peu à peu les habitants.



Ce village est l'exemple même de phénomènes des cités construites par des compagnies minières dans des régions inhabités très éloignées de toutes activités humaines afin d’extraire et d’exploiter les ressources naturelles, en l’occurrence, un cuivre de grande valeur.




Dans les années 1950, le Chili était devenu le deuxième producteur de cuivre dans le monde. Suite à la « chilénisation » en 1967, le gouvernement du Chili acquit une part de 51 % dans la mine ; en 1971, l'industrie tout entière fut nationalisée et la compagnie devint une division de la compagnie chilienne du cuivre. La vétusté des bâtiments industriels et les conditions de logements considérées comme insalubre obligea le gouvernement Chilien à prendre la décision de transférer la population de Sewell plus bas, dans la vallée, afin de lui fournir de meilleures installations.



La ville fut abandonnée en tant que peuplement minier en 1980, demeurant partiellement utilisée comme ville dortoir pour le personnel des entrepreneurs, ce qui entraîna la modification de certains des bâtiments et entraîna le début d'une démolition..
La démolition prit fin à la fin des années 1980 et, en 1998, la ville fut déclarée monument national.
Actuellement Sewell est devenu une destination touristique : on y trouve la mine de cuivre souterraine la plus grande du monde avec 2400 km de galeries.
Une partie du site à été reconvertie en musée.