VIVIANE MAIER, profession: PHOTOGRAPHE

Autoportrait de Vivian Maier.
Photographe de rue.



A suivre...

Vivian Maier, née le 1 février 1926 à New York d’une mère française et d’un père d’ascendance autrichienne et morte le 21 avril 2009 à Chicago.
Elle fut durant sa vie une gouvernante d’enfants tout en étant parallèlement une photographe de rue amateur et autodidacte, prolifique et talentueuse. Ses dizaines de milliers de clichés, dont une majorité de négatifs non développés, ont été découverts après sa mort, faisant d’elle une artiste célèbre.
Sitôt son œuvre rendue publique grâce aux collectionneurs américains qui l’ont découverte, la reconnaissance posthume, populaire et critique du travail de Vivian Maier a rapidement suivi et, depuis lors, ses photos ont été exposées en Amérique du Nord, en Asie et en Europe, tandis que sa vie est l’objet d’ouvrages littéraires et de documentaires filmés.

et l'un de ses portraits de rue les plus iconiques.
Une petite gavroche de NY à la grosse montre qui se laisse photographier devant une boutique de luxe.
Une photo magnifique.

Capture d’écran du message posté par John Maloof sur un forum Flickr

« J’ai acheté un énorme lot de négatifs d’une petite salle de vente ici à Chicago. Il s’agit du travail de Vivian Maier, une photographe née en France récemment décédée en avril 2009 à Chicago, où elle habitait. J’ai ouvert un blog avec son travail  Vivianmaier
J’ai énormément d’images (environ 30 000-40 000 négatifs) qui vont des années 1950 aux années 1970.
Qu’est-ce que je peux en faire de ce truc ? Regardez le blog. Est-ce que ce genre de travaux peuvent faire l’objet d’expositions ou d’un livre ? Ou est-ce que ce genre de travaux sont assez banals ? »

Ce message posté par un certain John Maloof le 9 octobre 2009 sur le forum Flickr « Hardcore Street Photography » constitue le déclencheur de la carrière de Vivian Maier qui a photographié les rues de New York puis de Chicago à partir des années 1950 sans jamais montrer son travail photographique ni même développer ses négatifs.
Ses photographies sont saisies avec ses meubles pour rembourser des impayés et se retrouvent en 2007 dans une salle de vente aux enchères de Chicago.
Or un jeune agent immobilier recherche des photographies d’époque d’un quartier de cette même ville où il vend des biens. Il achète ce lot colossal de 40 000 images pour 380 $, pensant y trouver son bonheur. John Maloof a alors 25 ans et est loin de se douter du trésor sur lequel il a mis la main.