Le break, les breaks. Depuis quand et qui ?
D’où vient celle appellation ? Comme bien d’autres, comme berline, phaéton ou cabriolet, elle est issue du monde hippomobile.
En anglais, dans le registre équestre, « to break » signifie « dresser », aussi initialement, un break était-il un véhicule destiné au dressage des chevaux.
Par la suite, l’usage de ce véhicule s’est élargi, servant au transports de biens et de personnes, voire aux promenades champêtres, et on y accédait par l’arrière.
La Ford T Station Wagon de 1923, ancêtre des breaks automobiles.
Au 20e siècle, on a troqué les chevaux contre le moteur à vapeur pour animer les breaks, qui demeurent encore bien loin de leur concept actuel. Celui-ci se précise dans les années 30, surtout aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, où ils sont dénommés « station-wagon » et « estate ».
En 1929, la Ford Model A Station Wagon est entièrement fermée et dotée de 4 portes. La formule du break moderne est presque complète.
C’est Ford qui introduit l’appellation Station Wagon en 1923, sur un modèle qui se signale par une partie arrière en bois.
Pourquoi ? Parce que transformer une auto de grande série comme la Ford T en Station Wagon, destiné à une production relativement limitée, était effectué par des carrossiers sous-traitants et revenait moins cher en utilisant le bois.
A la fin des années 40, les breaks US sont déjà luxueux, comme le le montre cette Buick Roadmaster Estate Wagon. Cet exemplaire date de 1953.
En France, dès 1948, Renault propose sa Juva 4 Commerciale en 4 places, avec une carrosserie tôlée mais deux portes latérales seulement : la Dauphinoise.
En 1948, la Renault Juva 4 se décline en break, même si son appellation officielle est Dauphinoise.
Curieusement, c’est Citroën qui va utiliser commercialement le terme break en premier avec son ID Break à la toute fin 1958.
Vendue dès 1959, la Citroën ID Break semble être la 1ere française à utiliser commercialement cette appellation.
En 1963, Peugeot avec sa 404 Break Super Luxe, suivie en 1965 de la 204 Break.
Dès 1962, la Peugeot 404 se décline en break, doté d'un pratique hayon en une pièce.
Que de souvenir pour les plus récents
D’où vient celle appellation ? Comme bien d’autres, comme berline, phaéton ou cabriolet, elle est issue du monde hippomobile.
En anglais, dans le registre équestre, « to break » signifie « dresser », aussi initialement, un break était-il un véhicule destiné au dressage des chevaux.
Par la suite, l’usage de ce véhicule s’est élargi, servant au transports de biens et de personnes, voire aux promenades champêtres, et on y accédait par l’arrière.
La Ford T Station Wagon de 1923, ancêtre des breaks automobiles.
Au 20e siècle, on a troqué les chevaux contre le moteur à vapeur pour animer les breaks, qui demeurent encore bien loin de leur concept actuel. Celui-ci se précise dans les années 30, surtout aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, où ils sont dénommés « station-wagon » et « estate ».
En 1929, la Ford Model A Station Wagon est entièrement fermée et dotée de 4 portes. La formule du break moderne est presque complète.
C’est Ford qui introduit l’appellation Station Wagon en 1923, sur un modèle qui se signale par une partie arrière en bois.
Pourquoi ? Parce que transformer une auto de grande série comme la Ford T en Station Wagon, destiné à une production relativement limitée, était effectué par des carrossiers sous-traitants et revenait moins cher en utilisant le bois.
A la fin des années 40, les breaks US sont déjà luxueux, comme le le montre cette Buick Roadmaster Estate Wagon. Cet exemplaire date de 1953.
En France, dès 1948, Renault propose sa Juva 4 Commerciale en 4 places, avec une carrosserie tôlée mais deux portes latérales seulement : la Dauphinoise.
En 1948, la Renault Juva 4 se décline en break, même si son appellation officielle est Dauphinoise.
Curieusement, c’est Citroën qui va utiliser commercialement le terme break en premier avec son ID Break à la toute fin 1958.
Vendue dès 1959, la Citroën ID Break semble être la 1ere française à utiliser commercialement cette appellation.
En 1963, Peugeot avec sa 404 Break Super Luxe, suivie en 1965 de la 204 Break.
Dès 1962, la Peugeot 404 se décline en break, doté d'un pratique hayon en une pièce.
Que de souvenir pour les plus récents